Dictionnaire des sciences naturelles: dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les artes. Suivi d'une biographie des plus célèbres naturalistes ...Le Normant, 1817 - Natural history |
Other editions - View all
Common terms and phrases
agaric alongé animaux arbres arbrisseau arrondie assez avoit blanc blanchâtre bois bords brun Buffon calathide calcaire calice caractères carbonatée cétoine cétoine dorée Chaetodon CHALCIS champignons chanvre chapeau charbon chat chat domestique châtaignes chauve-souris chaux chaux carbonatée chaux fluatée cheilanthes chéloniens chêne CHÉTODON chevaux chiens Chironectes compacte connoît corolle corps corselet couleur cristaux croît d'Azara Daléchamps dents divisions dorsale écailles élytres en-dessous Entom épillets espèce étamines étoient étoit famille fauve femelles feuilles fleurs forme Forskaël garnis genre glabres glands graines gris gypse Haüy Ichthyol inférieure insectes jaunâtre jaune l'eau lépidoptères Linn Linnæus longueur mâchoire måle Mamm marbre masse membrane ment museau nageoires nassauviées noir noirâtre nom arabe nomme oiseaux ordinairement Ornith ovales paroissent paroît Paulet pédoncules périanthe pétiolées petites pieds plante poils poisson pouces presque quelquefois queue races renard séminules sessiles seule sommet souvent supérieure taches tête tige tortues trouve variété végétaux vert Voyez
Popular passages
Page 551 - ... tête à prix, le force à fuir, à demeurer dans les bois, où il ne trouve que quelques animaux sauvages qui lui échappent par la vitesse de leur course et qu'il ne peut surprendre que ,par hasard ou par patience, en les attendant longtemps, et souvent en vain, dans les endroits où ils doivent passer. Il est naturellement grossier et poltron, mais il devient ingénieux par besoin, et hardi par nécessité; pressé par la famine, il brave le danger, vient attaquer les...
Page 564 - C'est ordinairement à la fin du glapissement qu'il donne un coup de voix plus fort, plus élevé, et semblable au cri du paon. En hiver, surtout pendant la neige et la gelée, il ne cesse de donner de la voix, et il est au contraire presque muet en été.
Page 564 - ... dont il est affecté ; il a la voix de la chasse, l'accent du désir, le son du murmure, le ton plaintif de la tristesse, le cri de la douleur, qu'il ne fait jamais entendre qu'au moment où il reçoit un coup de feu qui lui casse quelque membre ; car il ne crie point pour toute autre blessure, et il se laisse tuer à coups de bâton, comme le loup, sans se plaindre, mais toujours en se défendant avec courage.
Page 562 - ... combattre les chiens ni les bergers, sans attaquer les troupeaux , sans traîner les cadavres. Il est plus sûr de vivre. Il emploie plus d'esprit que de mouvement; ses ressources semblent être en lui-même; ce sont, comme...
Page 562 - S'il peut franchir les clôtures, ou passer par dessous, il ne perd pas un instant, il ravage la basse-cour, il y met tout à mort, se retire ensuite lestement en emportant sa proie, qu'il cache sous la mousse, ou porte à son terrier; il revient quelques moments après en chercher une autre, qu'il emporte et cache de même, mais dans un autre endroit ; ensuite une troisième , une quatrième, etc., jusqu'à ce que le jour ou le mouvement dans la maison l'avertisse qu'il faut se retirer et ne plus...
Page 562 - Le renard en est doué, et tourne tout à son profit; il se loge au bord des bois, à portée des hameaux; il écoute le chant des coqs et le cri des volailles ; il les savoure de loin ; il prend habilement son temps, cache son dessein et sa marche, se glisse, se traîne, arrive, et fait rarement des tentatives inutiles. S'il peut franchir les clôtures, ou passer...
Page 562 - L'idée seule du domicile présuppose une attention singulière sur soi-même ; ensuite le choix du lieu, l'art de faire son manoir, de le rendre commode, d'en dérober l'entrée, sont autant d'indices d'un sentiment supérieur. Le renard en est doué, et tourne tout à son profit; il se loge au bord des bois, à portée des hameaux; il écoute le chant des coqs et le cri des volailles ; il les savoure...
Page 562 - Le renard est fameux par ses ruses, et mérite en partie sa réputation ; ce que le loup ne fait que par la force, il le fait par adresse, et réussit plus souvent. Sans chercher à combattre les chiens ni les bergers, sans attaquer les troupeaux, sans traîner les cadavres, il est plus sûr de vivre. Il emploie plus d'esprit que de mouvement, ses ressources semblent être en lui-même : ce sont...
Page 552 - ... dans son fort , n'en sort que la nuit , parcourt la campagne, « rôde autour des habitations, ravit les animaux abandonnés, « vient attaquer les bergeries , gratte et creuse la terre sous « les portes, entre furieux , met tout à mort avant de choisir « et d'emporter sa proie ; lorsque ces courses ne lui produisent « rien, il retourne au fond des bois, se met en guette, cher...
Page 563 - Il est très-avide de miel ; il attaque les abeilles sauvages, les guêpes, les frelons, qui d'abord tâchent de le mettre en fuite, en le perçant de mille coups d'aiguillon; il se retire en effet, mais c'est en se roulant pour les écraser, et il revient si souvent à la charge qu'il les oblige à abandonner le guêpier; alors il le déterre et en mange le miel et la cire.