Mérope. La mort de césar. Sémiramis. Nanine; ou, Le préjugé vaincuImprimerie d'A. Égron, 1816 |
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Popular passages
Page 227 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 228 - Ah ! ne souhaitez pas le destin de Pyrrhus, Je vous haïrais trop. ORESTE Vous m'en aimeriez plus. Ah ! que vous me verriez d'un regard bien contraire ! Vous me voulez aimer, et je ne puis vous plaire ; Et, l'amour seul alors se faisant obéir, Vous m'aimeriez, Madame, en me voulant haïr.
Page 101 - Rome demande un maître ; Un jour à tes dépens tu l'apprendras peut-être. Tu vois nos citoyens plus puissants que des rois : Nos mœurs changent, Brutus ; il faut changer nos lois. La liberté n'est plus que le droit de se nuire : Rome, qui détruit tout, semble enfin se détruire.
Page 57 - Égisthe se retourne, enflammé de furie; A côté de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève : il blesse le héros ; De leur sang confondu j'ai vu couler les flots. Déjà la garde accourt avec des cris de rage. Sa mère... Ah ! que l'amour inspire de courage! Quel transport animait ses efforts et ses pas ! Sa mère... Elle s'élance au milieu des soldats. « C'est mon fils! arrêtez! cessez...
Page 98 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit , peu jaloux de vivre en la mémoire , Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Page 78 - Je sais quel est le peuple : on le change en un jour ; II prodigue aisément sa haine et son amour. Si ma grandeur l'aigrit , ma clémence l'attire. Un pardon politique à qui ne peut me nuire, Dans mes chaînes qu'il porte un air de liberté, Ont ramené vers moi sa faible volonté.
Page 223 - Il paraît se déclarer fortement contre ce genre, dont la petite comédie de Nanine tient beaucoup en quelques endroits. Il condamne avec raison tout ce qui aurait l'air d'une tragédie bourgeoise. En effet que serait-ce qu'une intrigue tragique entre des hommes...
Page 230 - La comédie, encore une fois, peut donc se passionner, s'emporter , attendrir , pourvu qu'ensuite elle fasse rire les honnêtes gens. Si elle manquait de comique , si elle n'était que larmoyante, c'est alors qu'elle serait un genre très vicieux et très désagréable.
Page 127 - Hippolyte aime, et je n'en puis douter. Ce farouche Ennemi qu'on ne pouvait dompter, Qu'offensait le respect, qu'importunait la plainte, Ce Tigre, que jamais je n'abordai sans crainte, Soumis, apprivoisé, reconnaît un Vainqueur. Aricie a trouvé le chemin de son cœur.
Page 57 - S'avançant tristement , tremblante entre mes bras . Au lieu de l'hyménée invoquait le trépas ; Le peuple observait tout dans un profond silence. Dans l'enceinte sacrée en ce moment s'avance Un jeune homme , un héros , semblable aux immortels...