Études sur la Politique attribué à Platon

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Picard, 1887 - Political science - 94 pages
 

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Popular passages

Page 66 - ... parvenir aux premiers honneurs. Ce que fit la philosophie, pour conserver l'état de la Grèce, n'est pas croyable. Plus ces peuples étaient libres, plus il était nécessaire d'y établir par de bonnes raisons les règles des mœurs et celles de la société.
Page 2 - EXTRAIT DU COMPTE RENDU DES SÉANCES ET TRAVAUX De l'Académie des sciences morales et politiques (INSTITUT DE FRANCE) PAR M.
Page 37 - TWV t pour chefs et pour rois, non des hommes, mais des intelligences d'une nature plus exquise et plus divine que la nôtre, qui firent régner la paix, la pudeur, la liberté, la justice, et assurèrent au monde des jours heureux, exempts de trouble et de discorde. Que nous enseigne ce récit? Que notre devoir est d'approcher le plus près possible du gouvernement de...
Page 20 - ... traces de sa pensée. Eratosthène désapprouvait , dit Strabon , ceux qui divisent tous les peuples en deux espèces, les Grecs et les barbares 1. Il condamnait ceux qui avaient exhorté Alexandre à traiter les Grecs en amis, et les barbares en ennemis et en esclaves. Il serait mieux, écrivait-il, de ne distinguer les hommes que par leurs bonnes ou leurs mauvaises qualités , par leurs vertus et par leurs vices. Parmi les peuples grecs, il y en a beaucoup qui ne sont rien moins qu'estimables;...
Page 37 - États qui n'auront point des dieux, mais des hommes, pour les régir; que notre devoir est d'approcher le plus près possible du gouvernement de Saturne, de confier la direction de notre vie publique et privée à la partie immortelle de notre être, et, donnant le nom de lois aux préceptes émanés de la raison, de les prendre pour guides dans l'administration des familles et des États.
Page 32 - ... ullis saucia vomeribus per se dabat omnia tellus : contentique cibis nullo cogente creatis arbuteos fetus montanaque fraga legebant cornaque et in duris haerentia mora rubetis, et quae deciderant patula lovis arbore glandes.
Page 32 - Jovis arbore glandes. Ver erat œternum , placidique tepentibus auris Mulcebant Zephyri natos sine semine flores. Mox etiam fruges tellus inarata ferebat c Nse renovatus ager gravidis canebat aristis.
Page 75 - La raison en est que l'homme, sortant des mains de la nature, n'a point assez de lumières pour connaître ce qui est avantageux à ses semblables vivant en société, ni assez d'empire sur lui-même et de bonne volonté pour faire toujours ce qu'il a reconnu pour tel. Car premièrement il est difficile de connaître que la vraie et la saine politique doit envisager le bien public...
Page 62 - Les partisans de la royauté, qui la trouvent si bienfaisante, prétendront, sans nul doute, que la loi, ne disposant jamais que d'une manière générale, ne peut prévoir tous les cas accidentels, et que c'est déraisonner que de vouloir soumettre une science , quelle qu'elle soit, à l'empire d'une lettre morte, comme cette loi d'Egypte, qui ne permet aux médecins d'agir qu'après le quatrième jour de la maladie, et qui les rend responsables, s'ils agissent avant ce délai. Donc, évidemment,...
Page 74 - ... à chacun ce qui est juste, ce qui est bien; il semble qu'il soit plus porté à nous maltraiter, à nous tuer, à nous causer du dommage selon son bon plaisir. En effet, s'il se rencontrait un monarque tel que nous l'avons décrit, on...

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